Le Japon est l’un des pays les plus propres au monde. Dans les rues, vous ne trouverez ni mégots ni déchets au sol. Au sein des habitations, même combat. Les Nippons vouent un culte à la propreté et utilisent pour y répondre des méthodes bien à eux. Alors, nous Occidentaux, que pouvons-nous retenir de la culture japonaise pour entretenir naturellement nos maisons ? Réponse dans cet article avec 4 leçons à tirer du savoir-faire japonais.
1/ La propreté chez les Nippons, c’est sacré
Nous n’irons pas dire que les Français sont sales, mais il est certain que nous ne vouons pas un culte spécifique à la propreté. Le Japon, lui, est réputé être un pays “propre”. Si vous vous promenez dans les rues de Tokyo, vous ne remarquerez aucun détritus au sol ni même de déjections d’animaux. Les Japonais n’ont pas besoin d’être éduqués sur l’hygiène, car la propreté est ancrée dans leur culture au point d’être devenue une philosophie de vie.
Cela s’explique par l’influence du shintoïsme, la plus ancienne religion du japon. Même si de nos jours, de moins en moins de Japonais pratiquent le shinto, certaines façons de penser restent bien ancrées dans la culture. L’exemple courant, c’est l’attention particulière accordée à l’hygiénisme. Dans le shintoïsme, la notion de pureté est très importante. Il est donc de coutume d’entreprendre fréquemment des rites de purification sur soi, mais aussi dans son lieu d’habitation comme le démontre l’Osoji, le traditionnel grand nettoyage. À chaque début d’année, les pratiquants nettoient de fond en comble leur maison afin de la débarrasser de tous types d’impuretés, aussi bien physiques que psychiques. Cela permet d’accueillir avec sérénité et pureté la nouvelle année.
2/ Au Japon, chaque chose à sa place
Elle s’est fait connaître du grand public grâce à la publication de son ouvrage « La magie du rangement » : Marie Kombo, Japonaise d’origine et consultante en rangement, a créé sa propre méthode nommée KonMari. Celle-ci repose sur le minimalisme, l’élimination du superflu et le tri par catégorie. En appliquant ces principes sur son lieu d’habitation, on se donnerait les moyens de faire de l’espace, aussi bien physiquement que dans son esprit. Cela augmenterait alors considérablement notre état de bien-être.
Ce mouvement rejoint l’un des préceptes de la culture japonaise : chaque chose doit être à sa place, au risque d’interférer sur le flux d’énergie. On peut alors considérer qu’au Japon, entretenir naturellement sa maison, c’est aussi veiller à respecter l’espace de chaque objet pour maintenir un certain ordre. Ce phénomène est aussi beaucoup répandu en dehors des lieux d’habitation. Par exemple, dans la rue, s’il n’y a pas de poubelles à proximité, les Nippons gardent leurs déchets avec eux, jusqu’au moment de les jeter chez eux, car ils s’en sentent responsables. Au même titre, il est très mal vu de manger ou de boire dans les rues. Les lieux ont aussi leur propre utilité, et la rue n’est pas un endroit pour consommer des aliments.
3/ Les Japonais utilisent les micro-organismes
C’est Teruo Higa, un agronome et professeur à l’université d’Okinawa, qui est à l’origine de la découverte des micro-organismes efficaces. Après des années de recherche, il a trouvé une combinaison fructueuse : celle qui réunit un ensemble de 80 souches bactériennes, réparties en 5 familles (les photosynthétiques, les levures, les lactiques, les actinomycètes et les microchampignons).
Cette synergie a pour effet de rééquilibrer naturellement un environnement pollué ou trop chargé en augmentant sa capacité de purification. La biotechnologie des micro-organismes efficaces est utilisée au japon dans diverses industries.
Elle sert notamment :
- à l’agriculture, pour l’enrichissement des sols ;
- à l’aquaculture ;
- au traitement des eaux ;
- à l’élevage dans la prévention des maladies ;
- à la construction.
Aujourd’hui, la technologie des micro-organismes efficaces est développée par EMRO (le centre de recherche officiel des EM). L’équipe du docteur Higa s’emploie à trouver des moyens pour répandre et démocratiser l’usage des micro-organismes efficaces. Cela fonctionne au Japon, mais aussi en Europe grâce au développement des perles de céramique, ces billes en argile fermentée à base d’EM qui répondent aux besoins des particuliers.
👉 À retrouver sur le blog : origine des perles de céramique : explications
4/ La fermentation : au cœur de la culture japonaise
Autre leçon à tirer du Japon en matière d’hygiénisme, c’est le principe de fermentation.
La fermentation bactérienne est davantage connue et utilisée dans l’alimentation. Combien de mets fermentés tirent leurs origines de l’Asie du Sud-Est ? Vous connaissez sûrement le miso, le kimshi, le kombusha, le kéfir ou encore le saké ? Mais la culture culinaire japonaise se distingue aussi par des aliments fermentés moins connus. On pense notamment au Natto, un plat à base de graines de soja fermenté ou encore le shotssuru, un poisson fermenté.
Mais l’utilisation des bactéries comme principe de conservation n’est pas reconnue et utilisée que dans la préparation de mets savoureux et bénéfiques pour la santé. Prenez l’exemple du Bokashi, le composteur japonais. Grâce à l’introduction de micro-organismes efficaces, les biodéchets se décomposent naturellement. De cette fermentation résulte le digestat : un agglomérat naturel extrêmement riche qui permet d’amender le sol et de le fertiliser naturellement.
Autre usage de la fermentation au Japon : les perles de céramique. Obtenues grâce à de l’argile fermentée par les micro-organismes efficaces (un ensemble de plusieurs souches bactériennes), les perles sont fréquemment utilisées pour entretenir naturellement sa maison. Par exemple, leur emploi sert à purifier l’eau de votre robinet, à conserver vos fleurs ou encore vos aliments frais du type fruits et légumes. Vous pouvez aussi améliorer la santé de votre peau grâce à des produits de soin aux micro-organismes efficaces ou encore redonner de la brillance à votre vaisselle. Les usages sont multiples.
Désormais, les perles de céramique sont commercialisées en France. Vous en trouverez sur notre boutique en ligne Les Verts Moutons.
👉 À lire aussi : utiliser les perles de céramique : 11 usages concrets
Pour résumer : entretenir naturellement sa maison selon les Japonais, c’est voir au-delà du simple fait de faire le ménage
Pourquoi personne n’arrive à détrôner au Japon sa première place de “pays le plus propre au monde” ? Parce que pour les habitants du pays du soleil levant, la notion de propreté va bien plus loin que de passer un simple coup de balai.
Leur culture est imprégnée par une véritable philosophie : on nettoie son âme (autrement dit, on se purifie) au même titre qu’on prend le temps de faire le vide chez soi. Ces temps presque sacralisés sont d’une importance capitale et contribuent au capital bien-être.
Alors, avons-nous des leçons à tirer des Japonais en matière de rangement et de propreté ? Sûrement. Dans tous les cas, on ne risque rien à s’y essayer !
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